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Vous trouverez ci-dessous, les réponses aux questions les plus fréquentes :

Les excréments

Gêne éventuelle pour le voisinage

Utilisation de la laine et de la viande du mouton d’Ouessant

Rusticité du mouton d’Ouessant

Reproduction

Des mangeurs d’herbe uniquement ?

Entretien du mouton d’Ouessant

Besoins en eau

Plusieurs béliers sur une même parcelle

Problème de consanguinité

Danger: sulfatage!

Nombre de moutons sur une parcelle

Familiarité de nos moutons

Problèmes de santé du Ouessant

 

Les excréments

Les crottes sont petites, rondes, quasiment inodores, équivalentes aux déjections d’un lapin ou d’un cochon d’Inde. Elles sèchent et se dégradent rapidement.

 

Gêne éventuelle pour le voisinage

Les moutons dégagent très peu d’odeur et sont silencieux s’ils ne sont pas sollicités en permanence par des friandises. Il faut donc s’astreindre à une certaine discipline, s’interdisant de leur apporter du pain dur et d’autres restes qui pourraient aussi les rendre malades.

 

Utilisation de la laine et de la viande du mouton d’Ouessant

La petite taille de cet animal ne lui permet pas de répondre aux exigences de nos sociétés industrialisées. D’où sa quasi extinction. Son seul espoir réside dans son recyclage dans l’entretien écologique des espaces verts.

 

Rusticité du mouton d’Ouessant

Le mouton d’Ouessant préfère sa vie en extérieur au confort d’une bergerie. Il trouve sa nourriture dans l’herbe qu’il broute et se satisfait de l’eau contenue dans les végétaux qu’il ingurgite. Il apprécie un abri rudimentaire lors d’intempéries. L’hiver, ecoparcelle place ses troupeaux en bergerie du fait de la nécessité d’affourager. Sans cela, le mouton d’Ouessant pourrait demeurer sur son site de pâture, il apprécie de rester dehors malgré la neige et le froid. (voir photos « Nos moutons« )

 

Reproduction

La majorité de nos brebis mettent bas un seul agneau tout au long du mois d’avril, environ cinq mois après l’accouplement qui a lieu au mois de novembre. D’autres naissances suivent courant du printemps avec encore de jolies surprises en été jusqu’au mois d’août. Leur rusticité leur permet de mettre bas sans intervention humaine, au pré ou en bergerie.

 

Des mangeurs d’herbe uniquement ?

Les moutons mangent toute la verdure sur leur passage : l’herbe, mais aussi l’ensemble des plantes d’ornement et la végétation envahissante. Seuls les chardons et les orties peuvent espérer leur résister. Ils reconnaissent en principe les plantes toxiques (laurier, rhododendron, azalée, …) et les évitent instinctivement.

 

Entretien du mouton d’Ouessant

En période d’hivernage, en dehors de l’affouragement en foin, nous vermifugeons le troupeau afin de lutter contre les parasites gastriques et intestinaux. Nous complémentons nos soins par des apports nutritionnels dynamisés biologiques préparés à base de plantes et distribués sous forme de bassines à lécher. Leurs actions principales: renforcer le système immunitaire et lutter contre les parasites. Des pierres à sel sont également mises à disposition de nos moutons. Les onglons sont contrôlés et taillés au besoin à la sortie et à l’entrée de l’hivernage afin de rectifier une usure incomplète. Nos moutons sont tondus une fois par an, en principe à la sortie de l’hivernage au mois de mars, avant d’être répartis sur l’ensemble des parcelles qu’ils entretiennent. Nous ne les tondons pas à l’entrée de l’hivernage afin de leur laisser leur protection naturelle face aux intempéries (pluies, neige et fortes gelées à presque 1’000m d’altitude). Nos moutons mènent tout l’hiver une vie relativement naturelle avec un accès de jour comme de nuit à un vaste terrain (de plus de 2 hectares) attenant à leur grange. Par ailleurs, nous profitons des différentes opportunités de manutention de nos moutons (déplacements, rotations sur les parcelles, tontes, coupe des onglons, vermifugations) pour poser ou remplacer les marques auriculaires, contrôler l’état de santé et éventuellement procéder à des soins particuliers si nécessaires. Lorsqu’un mouton requiert des soins spécifiques (comme les soins aux yeux de certains de nos moutons), nous profitons de la distribution d’un peu de grains pour attraper le gourmand à chacun de nos passages et appliquer les pommades. A la belle saison (mars-novembre), des contrôles réguliers de nos effectifs sur leurs parcelles permettent de suivre nos animaux.
 

Besoins en eau
Nos moutons ont absolument besoin d’eau lorsqu’ils sont nourris au foin en période hivernale. Lorsqu’ils sont à l’herbe, leurs besoins en eau sont nettement diminués au point qu’ils restent généralement sans boire. Leurs besoins en eau sont couverts par l’humidité contenue dans les végétaux qu’ils broutent. Toutefois, nous mettons sur chaque parcelle un seau d’eau à leur disposition, au cas où la quantité d’eau contenue dans l’herbe ne suffise plus (notamment en période très sèche). Comme ils boivent finalement très peu voire pas du tout, cela explique que l’abreuvoir à disposition soit relativement petit et que bien souvent l’eau à disposition reste intacte.
 

Plusieurs béliers sur une même parcelle
Une fois la hiérarchie posée, nos béliers s’entendent très bien. Sur le site d’hivernage, un mâle entier et dans la force de l’âge prend le dessus et fait respecter l’ordre. Il est le dominant qui saillit les brebis et qui s’assure de la tranquillité du troupeau. Les autres béliers deviennent ses camarades et nous observons fréquemment des attitudes qui peuvent s’interpréter comme de la franche camaraderie: des jeux, des courses, quelques coups de cornes sans conséquences, du grattage mutuel, etc. Il arrive parfois que certains mâles défient le dominant, ce à quoi le dominant répond par une charge nettement plus puissante que celle des jeux jusqu’à ce que les challengers abandonnent la joute en retournant brouter.Le calme revient alors. Il en va de même sur les parcelles d’été où plusieurs béliers sont regroupés. S’ils sont avec le dominant de l’ensemble du troupeau, la hiérarchie est déjà posée. Sinon, une nouvelle hiérarchie s’instaure et l’entente est rapidement retrouvée.
 

Problème de consanguinité
Nos moutons sont d’origines variées – ils ont été acquis en 2013 et 2014 auprès de différents élevages suisses – ce qui nous assure une grande variété génétique au sein du troupeau. Bien qu’essentiellement constitués d’animaux noirs, notre troupeau se compose aussi d’individus bruns, blancs et agoutis. Quelques individus mâles ou femelles issus d’autres élevages et soigneusement sélectionnés sont introduits régulièrement afin de maintenir la diversité génétique.

Nos moutons ont une généalogie suivie (père, mère et descendance connus) grâce à une reproduction contrôlée. Chaque automne, des lots de reproduction sont formés, chacun avec un bélier et ses brebis sélectionnées afin d’éviter la consanguinité et de favoriser l’évolution du troupeau, dans le respect du standard et dans la recherche de l’apparition des couleurs (blanches, brunes et agoutis).
 

Danger: sulfatage!
Le traitement des vignes est extrêmement toxique pour les moutons. Il ne nous paraît donc pas approprié de les utiliser pour pâturer sur les vignobles, ni à proximité, sans une surveillance étroite des traitements effectués. Il est essentiel pour la survie des moutons de les déplacer hors et à distance du terrain traité tout en respectant un délai avant de les réintroduire sur la pâture qui a pu recevoir les produits chimiques du sulfatage.
 

Nombre de moutons sur une parcelle
Chaque terrain possède sa végétation propre et ne sera donc pas pâturé au même rythme. Toutefois, un calcul de base qui s’avère relativement exact dans la majorité des cas est celui de 2 moutons d’Ouessant sur une parcelle de 1’000m2. Avec ce ratio, les moutons trouvent à manger de mars à novembre sans recevoir de complément alimentaire et le terrain est bien tondu arrivé en fin d’année.
 

Familiarité de nos moutons
Le mouton d’Ouessant surprend par son côté familier, quasiment facétieux. Cet aspect de sa personnalité le rend très attachant et fait de sa présence une attraction pour les usagers de l’endroit. Toutefois, il faut prendre garde aux défauts de ses qualité: s’il est systématiquement nourrit (pain dur, biscuits, fruits, etc.), sa familiarité et sa gourmandise vont l’amener à réclamer systématiquement dès qu’il entendra ou apercevra des passants! Il faut donc s’astreindre à profiter de sa présence en l’observant sans le nourrir afin de garder sa tranquillité au lieu de pâturage. Sans parler de la toxicité potentielle de bon nombre d’habitudes telles le pain dur…
 

Problèmes de santé du Ouessant
Le mouton d’Ouessant est un mouton très rustique qui ne semble pas présenter de problème de santé typiquement inhérent à sa variété. A ce stade de notre expérience, seuls certains individus ont présenté des dysfonctions oculaires, à priori traumatiques (affrontements entre béliers, chute d’une botte de foin…). Ces dysfonctions se sont entièrement résorbées suite à l’application pendant quelques jours de pommades et de gouttes accompagnées d’un suivi ostéopathique.